Alice Butler - « Ce que la bouche répète, le cœur finit par croire »

Prénom Nom feat Célébrité Description du lien entre ton personnage et un des PVs. Si ton personnage est inventé, tu peux passer cette étape de ta fiche !

DE L’AUTRE COTE DU MIROIR [justify] Nous aimerions en savoir plus sur le joueur qui se cache derrière ce charmant personnage de RP ! Hello, ah, c’est bien marrant de jouer un personnage, mais lorsque c’est notre tour on rigole moins n’est-ce pas ? Ce que je peux vous dire sur moi c’est que j’ai 22ans, et l’une de mes passions étant l’écriture je suis une adepte des rp ! J’ai bien aimé le contexte du forum, le design est bien fait, l’histoire est cohérente, reste à voir s’il y a de l’activité ! Je m’adapte à tous les personnages, j’ai joué de tout et n’importe quoi, en passant des hommes cruels aux femmes vampires, alors autant vous dire que ça va me faire tout drôle de jouer la douce Alice ! Je suis disponible 5/7, et j’ai découvert le forum par partenariat. Voici le code : Je suis émerveillée par le caractère absolument divin des membres du Staff ! :P Ps : si vous souhaitez un exemple de rp, je peux vous en faire un sans soucis, pour ceux qui sont liés à Alice.

Test RP :

«　Sa Majesté ne devrait pas écouter ce que disent les rumeurs.　»

La voix claire de la Comtesse avait résonné dans les appartements de la Reine Catherine. Les deux femmes bavardaient joyeusement, comme presque chaque matin. Alice s’appliquait à coiffer la Reine, passant le peigne dans la longue chevelure avec des gestes tendres. Elle la regardait dans le miroir tandis qu’un léger sourire se dessinait sur ses lèvres carmin. La Reine savait qu’elle était de bon conseil.

«　Vous avez probablement raison, je ne devrai.. Alice, que se passe-t-il ?!　»

Le visage angélique de la Dame d’Honneur s’était brutalement crispé de douleur, tandis que ses mains venaient rejoindre son ventre. Un cri strident surgit de sa bouche, et se pliant en deux, elle ne sut comprendre ce qui lui arrivait. Ce fut comme un poignard qui l’avait transpercée de part en part, la souffrance en provenance du ventre se répercutant dans tous les membres de son corps. Elle ne put résister bien longtemps, et s’effondra sur le sol, retenue à temps par la Reine.

Quelques heures plus tard, la douce Comtesse ouvrit les yeux sur le plafond de sa chambre. Elle tenta de se redresser sur l’oreiller, sans succès. Son crâne lui faisait encore atrocement mal, et elle avait l’impression que des millions de petites aiguilles étaient plantées dans son ventre. Ses grands yeux bleus cherchèrent un soutien, et elle réussit à apercevoir le médecin royal qui se tenait debout, aux pieds de son lit, attendant impatiemment qu’elle se réveille. Alice murmura :

«　Je.. Que m’est-il arrivé ?　»

Aussitôt qu’elle eut ouvert la bouche, sa domestique se retrouva à ses côtés, le visage rongé par l’inquiétude. Elle adorait Alice, qui prenait soin d’elle, aussi tendre et affectueuse qu’elle pouvait l’être. La Comtesse lui prit la main avec un sourire qu’elle seule pouvait arborer dans ces moments-là, mélangeant tristesse et résignation. Car elle était loin d’être sotte, elle savait pertinemment ce que le médecin allait lui annoncer. Elle le savait.. Inconsciemment. Elle refusait de l’admettre. Mais ses dernières illusions volèrent en mille morceaux lorsque l’homme prit la parole.

«　Vous avez fait une fausse couche, Madame la Comtesse. C’est la première fois il me semble.　»

Quand bien même elle l’avait deviné, ce fut comme si elle se prenait une énorme gifle, pire encore que lorsqu’elle apprenait qu’Andrew s’était de nouveau réfugié dans les bras d’une courtisane quelconque. Elle se mordit les lèvres sans réussir à réprimer les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle acquiesça à l’affirmation du médecin. La première fois, oui. Elle n’avait pas su qu’elle était enceinte. Si elle l’avait su, elle aurait peut-être pu.. Mais on ne refait pas le monde avec des si.

«　Faites attention la prochaine fois que vous tomberez enceinte. Je dois partir, j’ai d’autres choses à traiter.　»

Le médecin tourna les talons, la laissant à ses questions. Sa domestique, la petite Anna de deux ans sa cadette, fronçait les sourcils de colère. Alice comprenait fort bien ce qu’elle ressentait, pour sûr que l’homme avait été rustre et impoli avec elle, mais peu lui importait. Elle ravala ses larmes, et serra tendrement la main d’Anna en chuchotant.

«　Ne lui en veux pas, Anna. Il est vrai que je ne suis pas la seule malade dans le Royaume.　»

Peu convaincue, la domestique observait avec admiration le visage de sa maîtresse, qui avait retrouvé toute sa sérénité - ou presque. Quelque chose la chagrinait, et elle savait ce que c’était. Elle la connaissait par cœur, à présent. Ses derniers doutes furent balayés par l’ordre de la Comtesse :

«　Je t’en prie Anna.. Va chercher Monsieur le Comte.　»

Tout ce que désirait Alice en ce moment précis, c’était la présence de son époux à ses côtés. L’avoir auprès d’elle la rassurerait, la réconforterait. Elle lui avait déjà fait part de ses chagrins de n’avoir jamais enfanté, et elle souhaitait qu’il soit là après cette dure épreuve. La domestique la dévisagea d’un air gêné. Elle n’osait pas lui dire, à cette petite poupée qui paraissait encore si fragile dans ce grand lit, ses grands yeux brillant de supplication. Alice ne mit pas longtemps à comprendre. Elle lisait dans le regard des gens comme dans un livre ouvert. Elle laissa échapper un soupir de désespoir en tournant sa tête vers la fenêtre pour ne pas avoir à montrer les perles salées qui venaient progressivement noyer le bleu de ses yeux.

«　Il est encore parti, n’est-ce pas ?　»

Elle n’eut pas à se retourner pour sentir Anna hocher de la tête, lui caressant doucement la main.

«　A la chasse, Madame la Comtesse.. Il est parti très tôt ce matin..　»

«　Laisse-moi Anna. Laisse-moi seule.　»

La petite domestique s’exécuta, esquissant une révérence, ne protestant pas à la demande de sa maîtresse, et quitta la pièce. Une fois qu’elle fut partie, Alice laissa toutes ses larmes déborder sur ses joues, hoquetant sous les lourds sanglots qui secouaient son cœur. Une main sur son ventre, elle pleura longtemps en silence, des rires d’enfants résonnant dans sa tête remplie de trop d’illusions, avant de sombrer dans un sommeil sans rêves.