Marguerite de Navarre [Terminé]

Andrew Boleyn feat Jude Law Certes, Marguerite connaît fort bien la réputation scabreuse du Comte, mais comme toute femme d'esprit fin qui se respecte, prêter attention aux "on dit" n'est pas dans la nature de la jeune femme. Elle préfère de loin se faire sa propre opinion du Comte, avant de le juger trop sévèrement. Or, Marguerite trouva en lui un homme cultivé, d'agréable compagnie, mais au caractère complexe, d'humeur changeante. Elle lui donna bien volontiers son amitié, mais n'oublia jamais qu'il peut s'avérer dangereux de jouer avec un homme tel que lui... Elle sait qu'il est odieux avec son épouse, Alice, et se demande souvent comment un homme tellement galant et raffiné en public peut s'avérer aussi insupportable en privé...

DE L’AUTRE COTE DU MIROIR Coucou ! Je me prénomme Judith alias Juju et j'ai 24 ans. Je suis étudiante en M2 Biologie et je suis fan de rp, équitation, cinéma, et pleeein d'autres choses. Je suis tombée sur le forum via un partenariat, je crois et j'ai flashé sur le design et le contexte. Je pense me connecter 5 jours sur 7. Le code du règlement est : Je suis émerveillé(e) par le caractère absolument divin des membres du Staff !

Test RP

Eloïse du Mauroi a écrit:

Ton personnage entretient une correspondance avec l'un de ses meilleurs amis (Andrew Boleyn). Dans sa dernière lettre, le jeune homme lui a fait part de ses angoisses vis-à-vis de son mariage avec Alice, de son incapacité à rendre sa femme heureuse, et de ses craintes quant au fait qu'Alice ne tombe pas enceinte. Il a ajouté qu'il aurait été sans doute plus heureux en épousant "une femme comme vous, Marguerite, une femme qui dit toujours ce qu'elle pense et ce qui lui déplaît dans le monde".

Tu rédigeras la lettre de réponse que Marguerite envoie à Andrew tout en prenant soin d'y développer les impressions de ton personnages et ses opinions quant au mariage et à la vie de couple (tout en n'oubliant pas que Marguerite est actuellement enceinte de son deuxième enfant, donc peut-être a-t-elle un avis sur la question également ^.^).

Mon cher ami,
J’ai été particulièrement peinée d’apprendre votre infortune dans votre dernière lettre. Soyez assuré de trouver en moi une oreille attentive et, si je lui puis, une source de conseils pour vous. Vos craintes concernant votre épouse sont parfaitement justifiées mais ayez foi en elle, et surtout en vous. Alice est une personne exquise et délicate et elle fera une mère formidable, j’en suis intimement persuadée. Tout comme vous ferez un père exemplaire. Vous savez, le mariage est une institution qui allie deux solitudes. Parfois, ces solitudes se complètent parfaitement, et d’autres fois –comme c’est mon cas- elles ne font que se côtoyer. Vous ne mesurez pas votre chance, ou devrai-je dire, vous ne la mesurez que trop. Votre épouse n’est pas un obstacle, croyez-moi. Votre remarque me concernant m’a fait sourire. Mon cher, nous sommes liés par des liens d’amitié et croyez bien que si vous épousiez une femme telle que moi, cette union ne serait pas heureuse. Alice est bien plus dévouée que je ne le serai jamais et elle est très intelligente. La vie de couple peut être douce et bienheureuse. Je n’ai pas eu la chance de le connaître, mais je suis persuadée que vous saurez le découvrir en compagnie d’Alice. Je suis effectivement une femme qui dit ce qui lui déplaît dans le monde mais cela ne présente pas que des avantages, bien au contraire. Je mesure parfaitement l’adage « toute vérité n’est pas bonne à dire ». Et sachez que j’en paye le prix au quotidien. Mais passons.

Vos craintes concernant votre future paternité n’ont pas lieu d’être ! Si votre désir se concentre sur votre épouse, d’ici peu, vous verrez son ventre s’arrondir. Soyez attentionné envers elle, montrez-lui de l’intérêt et cela sera suffisant. Comme vous le savez, je suis enceinte de mon deuxième enfant et une femme dans ma condition a besoin de douceur et de gages de tendresse. C’est une épreuve pour notre sexe d’être confronté aux douleurs de la grossesse, le soutien d’un mari s’avère indispensable. Je sais que vous trouverez en vous la force et la grandeur d’âme pour comprendre votre épouse et pour la rendre heureuse. Vous en avez les capacités, et je ne vous écrits par cela par amitié. Votre femme vous aime et vous estime. Ne perdez pas ce précieux don que vous avez reçu de Dieu.

Rapprochez-vous d’elle et n’ayez crainte de lui montrer votre faiblesse à son endroit. Cette jeune fille est exceptionnelle, souvenez-vous en. Sur ces paroles, je vous souhaite le meilleur, à vous et à votre épouse. Assurez-la de mon amitié et sachez que je vous renouvelle sans condition celle que je vous porte. Surtout, mandez-moi de vos nouvelles.

Amicalement,

Marguerite De Navarre